Me rappelle un sport que g vu dans l'une de ces vieilles sézies nazes qu'on mattait en s'éclattant nos boutons.
Yavait un trampoline et un mur en scratch, le but du jeu etait de se coller au mur dans la position la plus crétin.
C con que ca n'existe pas.
Votre sport préféré??
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FaTaL-FoeniX
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PaPa-Ra$Ta
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FoR.EverElf-
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Suis pas trop pour les sports élitistes genre sumo. Ya 1000 candidats pour 1 qui finit pro, et 1000 pros pour 1 qui finit "grand sumo".
Le sport doit servir à canaliser notre ki, pas à établir une hiérarchie.
C'est le principe d'impermanence : le champion d'un jour deviendra un nostalgique. Mais un élève peu doué peut devenir un maître s'il assimile toutes les leçons de son art.
A ce propos, g un petit conte Zen à vous proposer :
Chaque matin, le jeune Hui Neng ramassait du bois dans la montagne de Luing Nang pour le vendre au marché. Un jour, au détour du chemin, il entendit une sorte de litanie qui lui semblait familière. Il s'approcha, et découvrit un moine qui lui expliqua qu'il récitait le sutra du diamant, un texte précieux de l'école Zhan. Il ajouta qu'il retournait, après une longue absence, vers son monastère de l'Est, dans le Henan.
Des ce jour, l'illettré Hui n'eut à l'esprit que la pensée de se rendre en cet endroit. Il entreprit enfin le voyage, et se présenta devant le vénérable du monastère, le cinquième patriarche, Hong Jen.
Celui-ci l'interrogea pour vérifier ses intentions :
"D'ou viens tu ?
- J'arrive des montagnes de Ling Nan.
- Que viens tu faire en ce monastère ?
- Je cherche simplement à devenir un Bouddha
- On dit que les habitants de Ling Nan sont de grossiers barbares, et qu'ils ne possèdent pas la nature de Bouddha. De quelle manière penses tu atteindre l'éveil ?
- Comment la nature de Bouddha peut elle être différente dans le Sud et dans le Nord ? En quoi peut elle être dissemblable dans le corps d'un paysan ou dans celui d'un moine ?"
A ces mots, Hong Jen pressentit l'immense potentiel de Hui Neng mais n'en laissa rien paraître :
"Files donc aux cuisines et commences ton travail !"
Ainsi, Hui Neng se plongea, au cœur d'un monastère de cinq cent âmes, dans les multiples tâches allouées au novices : épluchage, nettoyage, ménage, pilage du riz.
Un jour, le vénérable Hong Jen décida qu'il était temps pour lui de choisir son successeur. Il rassembla tous ses moines, et leur tint ce propos :
"Je demande à chacun d'entre vous de rédiger un court texte afin de montrer votre compréhension du dharma. Celui qui exprimera la vérité ultime sera mon successeur et héritera de mon bol et de ma robe."
Les moines montrèrent peu d'empressement à prendre la plume, car ils pressentaient la difficulté de la tâche. De plus, ils n'avaient aucun doute sur le fait que le supérieur du monastère, Shen Xiu, prendrait naturellement la suite du maître. Ce dernier ne tarda D'ailleurs pas à se manifester, en inscrivant sur le mur le plus en vue :
"Le corps est l'arbre de l'éveil
l'esprit est le support du mirroir étincelant
nettoie le sans cesse, encore et encore
afin que la poussière du monde ne le souille pas"
Tous les moines tombèrent en admiration devant tant de sagesse. Tous, sauf Hui Neng !
Celui ci, ne sachant pas écrire, fit cependant ajouter à côté les stances suivantes :
"L'éveil n'a pas besoin d'arbre,
Pas plus que le miroir n'a de support,
Depuis l'origine, rien n'existe intrinsèquement,
La poussière ne peut reposer sur le vide !"
Hui Neng retourna à ses travaux domestiques.
Le vénérable Hong Jen jeta un œil sur le message de Hui Neng et s'exclama : "Ce texte n'exprime aucunement l'éveil, effacez le !"
Cependant, il rendit visite à Hui Neng le soir même, et lui donna la transmission du sutra du diamant, le même texte sacré que Hui Neng avait entendu quelques mois auparavant. A la lecture de ce sutra, Hui Neng atteignit subitement l'éveil. Hong Jen lui confia alors son bol et sa robe, symboles de la transmission de la lignée.
Il l'accompagna lui même au bord de la rivière, et lui fit prendre la fuite :
"Dorénavant, tu es le successeur de la tradition du Chan, fuis la jalousie des autres disciples, et reste en retraite avant d'enseigner."
Il dut ainsi se cacher pendant quinze longues années dans les montagnes du Sud pour éviter la jalousie des moines de son monastère. Ces derniers ne comprenaient pas que leur supérieur, le cinquième patriarche, ait confié la transmission à un simple illettré préposé aux cuisines. Hui Neng fut pourtant à l'origine du courant le plus vigoureux du bouddhisme Chan.
Si Hui Neng avait ete basketteur, il aurait passé son lycée sur le banc de touche.
Le sport doit servir à canaliser notre ki, pas à établir une hiérarchie.
C'est le principe d'impermanence : le champion d'un jour deviendra un nostalgique. Mais un élève peu doué peut devenir un maître s'il assimile toutes les leçons de son art.
A ce propos, g un petit conte Zen à vous proposer :
Chaque matin, le jeune Hui Neng ramassait du bois dans la montagne de Luing Nang pour le vendre au marché. Un jour, au détour du chemin, il entendit une sorte de litanie qui lui semblait familière. Il s'approcha, et découvrit un moine qui lui expliqua qu'il récitait le sutra du diamant, un texte précieux de l'école Zhan. Il ajouta qu'il retournait, après une longue absence, vers son monastère de l'Est, dans le Henan.
Des ce jour, l'illettré Hui n'eut à l'esprit que la pensée de se rendre en cet endroit. Il entreprit enfin le voyage, et se présenta devant le vénérable du monastère, le cinquième patriarche, Hong Jen.
Celui-ci l'interrogea pour vérifier ses intentions :
"D'ou viens tu ?
- J'arrive des montagnes de Ling Nan.
- Que viens tu faire en ce monastère ?
- Je cherche simplement à devenir un Bouddha
- On dit que les habitants de Ling Nan sont de grossiers barbares, et qu'ils ne possèdent pas la nature de Bouddha. De quelle manière penses tu atteindre l'éveil ?
- Comment la nature de Bouddha peut elle être différente dans le Sud et dans le Nord ? En quoi peut elle être dissemblable dans le corps d'un paysan ou dans celui d'un moine ?"
A ces mots, Hong Jen pressentit l'immense potentiel de Hui Neng mais n'en laissa rien paraître :
"Files donc aux cuisines et commences ton travail !"
Ainsi, Hui Neng se plongea, au cœur d'un monastère de cinq cent âmes, dans les multiples tâches allouées au novices : épluchage, nettoyage, ménage, pilage du riz.
Un jour, le vénérable Hong Jen décida qu'il était temps pour lui de choisir son successeur. Il rassembla tous ses moines, et leur tint ce propos :
"Je demande à chacun d'entre vous de rédiger un court texte afin de montrer votre compréhension du dharma. Celui qui exprimera la vérité ultime sera mon successeur et héritera de mon bol et de ma robe."
Les moines montrèrent peu d'empressement à prendre la plume, car ils pressentaient la difficulté de la tâche. De plus, ils n'avaient aucun doute sur le fait que le supérieur du monastère, Shen Xiu, prendrait naturellement la suite du maître. Ce dernier ne tarda D'ailleurs pas à se manifester, en inscrivant sur le mur le plus en vue :
"Le corps est l'arbre de l'éveil
l'esprit est le support du mirroir étincelant
nettoie le sans cesse, encore et encore
afin que la poussière du monde ne le souille pas"
Tous les moines tombèrent en admiration devant tant de sagesse. Tous, sauf Hui Neng !
Celui ci, ne sachant pas écrire, fit cependant ajouter à côté les stances suivantes :
"L'éveil n'a pas besoin d'arbre,
Pas plus que le miroir n'a de support,
Depuis l'origine, rien n'existe intrinsèquement,
La poussière ne peut reposer sur le vide !"
Hui Neng retourna à ses travaux domestiques.
Le vénérable Hong Jen jeta un œil sur le message de Hui Neng et s'exclama : "Ce texte n'exprime aucunement l'éveil, effacez le !"
Cependant, il rendit visite à Hui Neng le soir même, et lui donna la transmission du sutra du diamant, le même texte sacré que Hui Neng avait entendu quelques mois auparavant. A la lecture de ce sutra, Hui Neng atteignit subitement l'éveil. Hong Jen lui confia alors son bol et sa robe, symboles de la transmission de la lignée.
Il l'accompagna lui même au bord de la rivière, et lui fit prendre la fuite :
"Dorénavant, tu es le successeur de la tradition du Chan, fuis la jalousie des autres disciples, et reste en retraite avant d'enseigner."
Il dut ainsi se cacher pendant quinze longues années dans les montagnes du Sud pour éviter la jalousie des moines de son monastère. Ces derniers ne comprenaient pas que leur supérieur, le cinquième patriarche, ait confié la transmission à un simple illettré préposé aux cuisines. Hui Neng fut pourtant à l'origine du courant le plus vigoureux du bouddhisme Chan.
Si Hui Neng avait ete basketteur, il aurait passé son lycée sur le banc de touche.
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Lord_KasK_Noir
- Papy KasKouille
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- Joined: 09 Nov 2002, 13:28
- Location: Athis Mons
Moi en ce moment je doit m'emmerder encore plus que to vu que j'ai lu ton pavé 
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Histoire tres interessantes qui montre que c'est toujours les meilleures qui doivent trimé durant de longues années sans jamais avoir la reconnaissance des autres (ou alors quand ils sont mort mais ca sert plus a rien dans ce cas la )
.Histoire tres interessantes qui montre que c'est toujours les meilleures qui doivent trimé durant de longues années sans jamais avoir la reconnaissance des autres (ou alors quand ils sont mort mais ca sert plus a rien dans ce cas la
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