
Zilio : 6 (Vigilante, AOE: The rise of Rome, Super Sprint, Megarace, Stunts, Shadow warrior, Dark Castle)
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http://www.langue-fr.net/index/A/au_temps-autant.htmPour Le Français correct de Maurice Grevisse et Le Petit Robert, la bonne graphie est « au temps pour moi ». L'origine est sans doute militaire (« temps » successifs de maniement d'arme, voir l'expression au temps pour les crosses).
L'expression est utilisée par celui qui, investi de l'autorité (quelle qu'en soit la nature), vient de faire commettre une fausse manoeuvre collective et, par extension, par celui qui s'est trompé et s'en rend compte avant les autres.
Adolphe V. Thomas écrit ainsi dans l'article « temps » du Dictionnaire des difficultés de la langue française (Larousse) :
« Au temps - autant. Malgré certaines hésitations*, le commandement usité à la caserne, dans les salles de gymnastique, etc., pour faire recommencer un mouvement doit s'orthographier au temps ! (et non autant !) : Il avait dit gaiement « Au temps pour moi ! » (J.-P. Sartre, Le Mur, 156). Voici du monde. Au temps ! Le cocktail dans ma chambre (Tristan Bernard, My Love, I, 1).
« En effet, un temps, c'est le « moment précis pendant lequel il faire faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses » : Charge en quatre temps, en douze temps. Se rappeler le populaire En deux temps, trois mouvements. De plus, l'italien possède l'expression équivalente, qui se dit Al tempo ! et reproduit littéralement le français Au temps ! »
* Thomas revendiquant d'être normatif, on appréciera à leur juste valeur la mention « certaines hésitations » qu'il mentionne sans les condamner, même s'il entend indiquer par la suite « le droit chemin »
Au temps
Néanmoins, d'éminents participants au forum f.l.l.f. — quoique minoritaires semble-t-il — revendiquent l'usage de autant pour moi (forme elliptique de c'est autant pour moi). Grevisse, dans Le Bon Usage » (10e éd., 1075, § 989, 2, note 1) mentionne les usages de au temps, mais souligne qu'il peut y avoir doute. Il rappelle qu'André Thérive (Querelles de langage, tome II) estimait que au temps pourrait être une orthographe pédantesque pour autant.