sur le fofo suprème :
macenno wrote:je sias pas ou tu est mais je suis sûir que je suis chez toi en moins de 30h.
après faudra prévoirs la bouff et les désaltération car il va y en avoir besoij après si long trajet :15c:
fin de l'aparter, faudrais voire a revenir sur le sujet principal a savoir :
Trève ou Cessez le feu
ma réponse :
Avant de répondre à ce débat philosophique , il convient de bien cerner chacunes des éthymologies de cette assertion .
> trêve
(nom féminin)
Cessation temporaire de tout combat.• [sens figuré] Moment d'interruption dans une dispute, moment de repos.
le mot signifie donc une altération d'une situation conflictuelle limitée dans le temps après une possible repise de cettesituation initiale .
> cessez-le-feu
(nom masculin invariable)
Arrêt des combats.
ce mot donne donc une valeur définitive au même arrêt vu plus haut .
La notion donc qui les oppose n'est donc pas une condition mais une qualité temporelle .
Pour résoudre cette asertion je vous propose donc de voir en quoi Trève ou cessez le feu sont , ou ne sont pas des solutions dans le cas d'un conflit de longue durée . Puis en synthétisant les deux extrèmes , aboutir à une réponse claire sur une solution diplomatique d'accord possible .
[...]
Lorsque l'on devise sur la qualité intrinseque d'une trève , on y vois autant sur le plan historique que sur le plan millitaire ou stratégique, un gain de temps .
La guerre perpétuelle ne permettant pas de "garder du temps" , et donc encore moins d'en avoir le contrôle , La trève a pour but pendant une période déterminée de reprendre le contrôle d'un temps qui nous échappe et de l'utiliser tel un instrument , en vue de préparer , -soit- la fin de la trève et donc la reprise des hostilités , -soit- des manoeuvres diplomatiques dans le but de faire disparaître de vue le motif même de la guerre afin d'etouffer celle ci .
Vu d'un tel point , la trève semble chaotique , servant deux interets paradoxalements differents . Cependant , la guerre en elle même n'est q'un paradoxe . dans le but même de déterminer la verité du plus fort acceptée par le plus faible , elle oppose la volonté de chaque coté de se trouver du coté du plus fort . Ceci n'étant pas réalisable sous peine d'un conflit sans fin , -deux entités idéalement et identiquement fortes finissant au final par s'anihiler- , il faut donc déterminer des conditions de victoires .
Qu'elles soient inconscientes ou négociées , ces conditions déterminent l'axe de la guerre , les buts , et souvent les motifs qui régissent la guerre . La trève intervient dans ce qu'elle permet de réorganiser les moyens induits par la guerres dans la ligne des objectifs fixés .
Mais alors , la trève ne serait-elle que les prémisses d'une autre poussée vers la victoire , et donc une continuation de la guerre ?
Non , car la Trève mêne aussi à la discussion , aux échanges hors du cadre sanglant , où la diplomatie s'emploie à brouiller les cartes manichèennes de l'ennemie égal mal . La diplomatie est un cache sexe , un brouillard où l'on cherche à se perdre afin d'oublier les instants extrèmes de volonté farouche d'anihiler l'autre . Il s'agit là , non d'arriver à une solution au problème , mais plutôt de trouver un objectif commun et un consensus exterieur à la guerre . car la diplomatie ne permet pas la suppression des animosités . Tout au plus leur permet elle de ne plus s'exprimer que par le ressentiment .
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La trève est-elle donc l'unique solution ?
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Comme vu précédemment , la condition temporelle peut ne pas avoir de fin . La trève devient alors un cessez le feu . Là où auparavant , il s'agissait de se remettre en ordre de bataille , de se retrouver , de recontrôler le temps à des fins de gagner ce même temps , il s'agit maintenant de fermer la parenthèse écrite plus tôt par la déclaration de guerre .
Le cessez le feu , ne coupe pas totalement , comme le ferait une "débacle" ou une "renonciation sans condition" .Au contraire il fait le lien , imposant dans la locution le mot feu -violent- , avec l'arrêt de cette même violence . Il s'agit donc d'accompagner les acteurs du conflit , fortements opposés par l historique même de la guerre dans un procéssus de réconciliation ou chacun cesse le feu , ou chacun accepte de faire le pas et de passer en plusieurs étapes , de la forme offensive du conflit à une prudente concession de l'existence reelle de l autre .
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Le cessez le feu est-il donc une opportunité de tout mettre sur la table ?
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Cette attitude , accolée souvent au sobriquet mérpisant "bisounours" peut en effet permettre de réanalyser les causes et conséquences de la guerre , à l'aune cette fois des nouvelles dimensions temporelles ( nous les retrouvons donc... )que la guerre a pu inserer . Le but de cette réunion des avis n'est plus de se séparer violamment , mais de se retrouver autour de thèmes fédérateurs , en utilisant les actes d'éclats de chacuns , comme une preuve de respect envers son nouvel et possible allié .
L' ennemi Onni devient un un adversaire respectable, voir même un ami ( copaing? ) avec qui la discussion peut se délivrer des démons et des rancunes passées . L'historique qui dans la trève etait une cause de possible reprise , devient une cause de possible victoire pour les deux camps . On brise le tabou de la guerre à unique vainqueur pour proclamer l'autre heroiquement et vice versa .
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la certitude de cette opposition repose sur l'incertitude temporelle . D'un coté la Trève , par des faux semblants , permet temporairement un état de calme cyclonique , une façon de rendre tous les futurs possibles . De l'autre , le cessez le feu est assimilé à un futur entonnoir où tout aspect ayant vocation à renouer les relations est préservé au détriment des oppositions des extrèmes . La recherche du compromis n'est plus , c'est la recherche des deux vainqueurs . Le mythe qui veut qu'à toute bataille il n'y a qu'un vainqueur et un vaincu se brise et l'instant devient exceptionnel , un nouveau futur est possible qui additionne les talents plutot que de les opposer .
:dehors:[/quote]
