Hellgate London
Posted: 26 Sep 2007, 19:52
Premier titre du jeune studio Flagship, fondé par des anciens de Blizzard (et pas des moindres : Bill Roper, Max et Erich Schaefer, David Brevik...), Hellgate : London a pour le moins fait parler de lui depuis son annonce au début de l'année 2005. Cet Action/RPG futuriste fait en effet office de neo-Diablo dans un futur post-apocalyptique, plus précisément au sein de la capitale anglaise dévastée par les démons. Cette année, le titre s'est montré jouable dans ses grandes largeurs, l'occasion d'en partager nos premières impressions.
Si l'on veut résumer Hellgate : London en quelques mots, on peut en effet le décrire comme un Diablo en 3D, dopé aux hormones de croissance et à la représentation pour le moins originale, puisque deux vues différentes seront utilisées selon le personnage équipé : à la troisième personne si notre héros dispose d'armes de corps à corps, et à la première personne en cas d'utilisation d'armes à distance. Enfin cela reste de toute façon une possibilité et non une obligation, puisque l'on pourra toujours jouer à la troisième personne même avec des "armes à feu" en main. Là où Hellgate se rapproche d'un FPS, c'est essentiellement dans ses contrôles, avec le célèbre ZQSD pour les déplacements, et la souris pour la visée. Mais le skill ne sera pas ici mis à profit puisque, on le rappelle, il s'agit bien d'un Action/RPG et non d'un FPS : il suffit de pointer grossièrement son viseur sur un ennemi pour le locker et pour décharger sur lui son flot de munitions. Il suffit de laisser enfoncer le bouton gauche pour utiliser l'arme en main gauche, et le bouton droit pour l'arme en main droite. Autant dire qu'on laisse en permanence les doigts enfoncés, sans se poser de questions superflues.
Maître-mot des concepteurs de Hellgate, le hasard devrait imprimer sa marque un peu partout : des objets aux événements en passant par le monde lui-même, la majeure partie des éléments du jeu sera générée aléatoirement, même s'il ne nous a pas semblé que c'était à ce point le cas dans la démo. Evidemment, un système de compétences et de points d'expérience permettra au joueur de faire évoluer son personnage à sa guise en débloquant à chaque niveau, compétences et autres sorts. Deux classes étaient jouables sur le salon, le Templar, spécialisé au corps à corps, et le Cabaliste, une sorte de sorcier passé maître dans l'art des invocations. La création du personnage est on ne peut plus classique avec juste la modification de quelques attributs physiques (cheveux, taille, visage etc.) et nous voilà lâché dans le métro londonien, à la recherche de quelques quêtes, données à l'instar de Diablo par des personnages aux points d'interrogation jaunes au-dessus de la tête. La démo était plutôt consistante puisqu'après une heure de jeu, nous n'en avions toujours pas fait le tour, en explorant le gameplay des deux classes disponibles. Le jeu, très agréable à la rétine, mais non dénué de ralentissements sur cette version, fait vraiment penser à un mix entre Diablo et Guild Wars, avec sa barre de raccourcis en bas, même s'il devrait être possible de faire des raccourcis contextuels sur une seule touche, qui donnerait ainsi divers effets selon la présence ou non de cibles ennemies à proximité, par exemple.
Pour l'instant, le résultat est loin d'être déplaisant. Par son emballage tout d'abord, car il faut bien avouer que techniquement, le jeu est fort agréable, surtout dans une catégorie peu aux faits de la représentation en 3D intégrale de la sorte. Dans son contenu ensuite, car les concepteurs semblent avoir bien retenu la recette de la variété des ennemis et de l'abondance d'items à récupérer. Et il est vrai qu'il y a une réelle différence entre jouer le gros bill au corps à corps ou le magicien à distance qui se protège avec ses troupes invoquées. Très défoulant, avec deux gameplays bien distincts selon le personnage incarné, le jeu semble donc être sur la bonne voie mais on attendra de voir sur la longueur pour voir si la monotonie, plaie des jeux du genre, n'a pas une fâcheuse tendance à s'installer.
Alors que de nombreux joueurs s'inquiètent des exigences toujours plus importantes des jeux modernes, Hellgate : London vient un peu à contre-courant. Nos confrères de chez YouGamers ont effectivement obtenu le détail de la configuration minimale préconisée par Flagship / Electronic Arts.
Windows XP avec service pack 2 ou Windows Vista
Processeur à 1,8 GhZ ou plus (2,4 GHz pour Vista)
1 Go de mémoire vive (2 Go pour Vista)
carte graphique compatible DirectX 9.0c/10 avec 128 Mo de mémoire minimum et gestion des Pixel Shaders 2.0
carte son compatible DirectX 9.0c
lecteur DVD 8x ou plus rapide
6 Go d'espace disque
clavier, souris et connexion Internet pour le mode multijoueur
Il ne s'agit bien sûr que des exigences minimum pour faire tourner le jeu et Electronic Arts se garde bien de donner des informations sur le rendu que l'on peut espérer avec une telle machine. Cela dit, même en prenant les précautions d'usage, la configuration semble vraiment faible compte tenu des ambitions d'Hellgate : London. La sortie est fixée au 31 octobre en Amérique du Nord et au 2 novembre en Europe.
http://www.gamekult.com/video/7425106/
Si l'on veut résumer Hellgate : London en quelques mots, on peut en effet le décrire comme un Diablo en 3D, dopé aux hormones de croissance et à la représentation pour le moins originale, puisque deux vues différentes seront utilisées selon le personnage équipé : à la troisième personne si notre héros dispose d'armes de corps à corps, et à la première personne en cas d'utilisation d'armes à distance. Enfin cela reste de toute façon une possibilité et non une obligation, puisque l'on pourra toujours jouer à la troisième personne même avec des "armes à feu" en main. Là où Hellgate se rapproche d'un FPS, c'est essentiellement dans ses contrôles, avec le célèbre ZQSD pour les déplacements, et la souris pour la visée. Mais le skill ne sera pas ici mis à profit puisque, on le rappelle, il s'agit bien d'un Action/RPG et non d'un FPS : il suffit de pointer grossièrement son viseur sur un ennemi pour le locker et pour décharger sur lui son flot de munitions. Il suffit de laisser enfoncer le bouton gauche pour utiliser l'arme en main gauche, et le bouton droit pour l'arme en main droite. Autant dire qu'on laisse en permanence les doigts enfoncés, sans se poser de questions superflues.
Maître-mot des concepteurs de Hellgate, le hasard devrait imprimer sa marque un peu partout : des objets aux événements en passant par le monde lui-même, la majeure partie des éléments du jeu sera générée aléatoirement, même s'il ne nous a pas semblé que c'était à ce point le cas dans la démo. Evidemment, un système de compétences et de points d'expérience permettra au joueur de faire évoluer son personnage à sa guise en débloquant à chaque niveau, compétences et autres sorts. Deux classes étaient jouables sur le salon, le Templar, spécialisé au corps à corps, et le Cabaliste, une sorte de sorcier passé maître dans l'art des invocations. La création du personnage est on ne peut plus classique avec juste la modification de quelques attributs physiques (cheveux, taille, visage etc.) et nous voilà lâché dans le métro londonien, à la recherche de quelques quêtes, données à l'instar de Diablo par des personnages aux points d'interrogation jaunes au-dessus de la tête. La démo était plutôt consistante puisqu'après une heure de jeu, nous n'en avions toujours pas fait le tour, en explorant le gameplay des deux classes disponibles. Le jeu, très agréable à la rétine, mais non dénué de ralentissements sur cette version, fait vraiment penser à un mix entre Diablo et Guild Wars, avec sa barre de raccourcis en bas, même s'il devrait être possible de faire des raccourcis contextuels sur une seule touche, qui donnerait ainsi divers effets selon la présence ou non de cibles ennemies à proximité, par exemple.
Pour l'instant, le résultat est loin d'être déplaisant. Par son emballage tout d'abord, car il faut bien avouer que techniquement, le jeu est fort agréable, surtout dans une catégorie peu aux faits de la représentation en 3D intégrale de la sorte. Dans son contenu ensuite, car les concepteurs semblent avoir bien retenu la recette de la variété des ennemis et de l'abondance d'items à récupérer. Et il est vrai qu'il y a une réelle différence entre jouer le gros bill au corps à corps ou le magicien à distance qui se protège avec ses troupes invoquées. Très défoulant, avec deux gameplays bien distincts selon le personnage incarné, le jeu semble donc être sur la bonne voie mais on attendra de voir sur la longueur pour voir si la monotonie, plaie des jeux du genre, n'a pas une fâcheuse tendance à s'installer.
Alors que de nombreux joueurs s'inquiètent des exigences toujours plus importantes des jeux modernes, Hellgate : London vient un peu à contre-courant. Nos confrères de chez YouGamers ont effectivement obtenu le détail de la configuration minimale préconisée par Flagship / Electronic Arts.
Windows XP avec service pack 2 ou Windows Vista
Processeur à 1,8 GhZ ou plus (2,4 GHz pour Vista)
1 Go de mémoire vive (2 Go pour Vista)
carte graphique compatible DirectX 9.0c/10 avec 128 Mo de mémoire minimum et gestion des Pixel Shaders 2.0
carte son compatible DirectX 9.0c
lecteur DVD 8x ou plus rapide
6 Go d'espace disque
clavier, souris et connexion Internet pour le mode multijoueur
Il ne s'agit bien sûr que des exigences minimum pour faire tourner le jeu et Electronic Arts se garde bien de donner des informations sur le rendu que l'on peut espérer avec une telle machine. Cela dit, même en prenant les précautions d'usage, la configuration semble vraiment faible compte tenu des ambitions d'Hellgate : London. La sortie est fixée au 31 octobre en Amérique du Nord et au 2 novembre en Europe.
http://www.gamekult.com/video/7425106/
